Un pass sanitaire pour retrouver une vie normale
Le pass sanitaire devra être présenté à compter du 21 juillet à l'entrée des lieux culturels comptant plus de 50 personnes. Puis, début août, le code QR devra être présenté pour aller au restaurant, dans les bars ou encore pour voyager sur de longues distances. Les centres commerciaux sont également visés par le projet de loi présenté lundi 19 juillet en Conseil des ministres. Mais cela ne va pas sans provoquer de couac au sein de l'exécutif.
Bruno Le Maire a ainsi indiqué que seuls les centres commerciaux fermés de plus de 200.000 mètres carrés seront concernés par l'obligation de contrôle du pass sanitaire. Cela représente 400 centres en France, qui devront donc s'adapter et renforcer les mesures de sécurité à leurs entrées et, le cas échéant, demander aux clients sans pass sanitaire de ne pas entrer. Une mesure inapplicable, a fait savoir Gontran Thüring, délégué général du Conseil national des centres commerciaux (CNCC), pour qui cela représente un coût de 30.000 euros par mois par porte d'entrée pour chaque centre.
Bruno Le Maire a ainsi indiqué que seuls les centres commerciaux fermés de plus de 200.000 mètres carrés seront concernés par l'obligation de contrôle du pass sanitaire. Cela représente 400 centres en France, qui devront donc s'adapter et renforcer les mesures de sécurité à leurs entrées et, le cas échéant, demander aux clients sans pass sanitaire de ne pas entrer. Une mesure inapplicable, a fait savoir Gontran Thüring, délégué général du Conseil national des centres commerciaux (CNCC), pour qui cela représente un coût de 30.000 euros par mois par porte d'entrée pour chaque centre.
Une amende jugée trop élevée
Mais c'est surtout la sanction financière qui ne passe pas : l'amende pour chaque absence de contrôle est en effet fixée à 45.000 euros. Selon le ministre de l'Économie, « il faut toujours des sanctions quand il y a des règles, sinon elles ne sont pas efficaces. Mais ces sanctions doivent être proportionnées, elles ne doivent pas être excessives, mais dissuasives. 45.000 euros, cela me semble excessif », a-t-il expliqué sur France 2.
L'objectif, c'est de « protéger les Français », mais le locataire de Bercy ne veut pas freiner l'économie et la consommation avec une amende aussi élevée. Il pourrait donc y avoir des aménagements pour réduire la pression sur les centres commerciaux, bon nombre d'entre eux ayant dû fermer pendant plusieurs mois en raison de la pandémie.
L'objectif, c'est de « protéger les Français », mais le locataire de Bercy ne veut pas freiner l'économie et la consommation avec une amende aussi élevée. Il pourrait donc y avoir des aménagements pour réduire la pression sur les centres commerciaux, bon nombre d'entre eux ayant dû fermer pendant plusieurs mois en raison de la pandémie.